5 points essentiels pour inventer des modes de vie bas carbone

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Article collaboratif co-écrit par Kaizen Avocat et Nati Nature

« Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible. » Antoine de Saint-Exupéry

Vous avez vu les tristes images des feux de forêt cet été et cela vous a inquiété ? Vous vivez en région montagneuse, vous aimez la neige et sa raréfaction vous désole ? Vous voyez que le climat évolue et vous vous sentez démuni.e face à la complexité des enjeux ? 

Cela tombe bien, car cet article vise à résumer les enjeux écologiques actuels, qui sont considérables.

Puis nous vous partageons des pistes de réflexion et d’action, avec des outils et ressources essentiels pour agir et inventer des modes de vie bas carbone ! 

mode de vie bas carbonne

1 – Pourquoi c’est essentiel d’évoluer vers des modes de vie bas carbone ?

Triple crise environnementale : le plus grand défi de l’histoire de l’humanité

En 1992, la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques mentionnait que les Etats sont « conscients que les changements du climat de la planète et leurs effets néfastes sont un sujet de préoccupation pour l’humanité tout entière ».

Aujourd’hui, la situation s’est fortement aggravée, et l’humanité fait face à une triple crise environnementale :

  • perte accélérée de biodiversité (liée notamment à la destruction des habitats naturels),
  • dérèglement climatique,
  • pollutions (sols, air, eau potable,…)

Cette triple crise constitue une menace existentielle directe à l’encontre de toutes les espèces vivantes.
Voici quelques chiffres édifiants :

  ✔️ 69% des animaux vertébrés (poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles) ont disparu entre 1970 et 2018
  ✔️ mille milliards d’animaux sont tués chaque année
  ✔️ la liste des espèces menacées d’extinction au niveau mondial s’allonge chaque année.

Par ailleurs, chaque année, plus de 10 millions de tonnes de plastique continuent d’être déversées dans les habitats marins. En 2050, il devrait y avoir plus de déchets que de poissons dans la mer !

Au printemps 2022, le rapport du GIEC a confirmé l’urgence climatique en donnant 3 ans à l’humanité pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre.

En effet, selon l’ONU, la hausse des températures liée aux GES est directement à l’origine de la dégradation de l’environnement. Mais elle est également à l’origine des catastrophes naturelles, des conditions météorologiques extrêmes, de l’insécurité alimentaire et hydrique, des perturbations économiques, des conflits et du terrorisme.

Le niveau des mers monte, l’Arctique fond, les récifs coralliens se meurent, les océans s’acidifient et les forêts brûlent.

La catastrophe écologique en cours est “le plus grand défi de l’histoire de l’humanité” (ONU). Et “la menace systémique la plus importante pour l’économie mondiale” (Forum de Davos).

Or, les êtres humains sont en permanente interaction avec la nature ; ce qui impacte notamment notre santé. La santé humaine est directement en lien avec la santé des écosystèmes, comme nous l’expliquons dans l’article de Kaizen Avocat à ce sujet.

Le 28 juillet 2022, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution historique. Ainsi elle reconnaît que l’accès à un environnement propre, sain et durable est un droit humain universel.

Selon Antonio Guterres, « l’urgence climatique est une course que nous sommes en train de perdre, mais c’est une course que l’on peut encore gagner ».

Comment gagner la course contre l’urgence climatique, la destruction de biodiversité et l’aggravation des pollutions ?

En réinventant nos modes de vie, pour qu’ils deviennent bas-carbone, durables et désirables !

En moyenne, en France, chaque personne émet environ 10 tonnes de C02eq/an.

Pour ne pas dépasser 2°C de réchauffement planétaire et éviter l’effondrement massif du vivant, il faut rapidement atteindre la neutralité carbone.

Pour y parvenir, en France, notre objectif est de se limiter à moins de deux tonnes de CO2eq par personne et par an.

Une bonne nouvelle dans tout cela : la solution est entre nos mains. Selon le Secrétaire général de l’ONU, les êtres humains détiennent la « clé des solutions » puisque « les activités humaines sont à l’origine de cette urgence planétaire », a-t-il affirmé.

Dans ce contexte, le cadre juridique peut-il nous aider à passer de modes de vie polluants à des modes de vie bas-carbone, durables et désirables ?

2 – Que prévoit le cadre juridique pour la transition bas carbone ?

Aujourd’hui, l’objectif international, européen et national est d’atteindre la neutralité carbone en 2050.

Concrètement, cela signifie que les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites de manière significative et constante dès maintenant.

En France, l’article L. 100-4 du code de l’énergie fixe l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050 « en divisant les émissions de gaz à effet de serre par un facteur supérieur à six ».

Voici les principaux aspects juridiques qui traduisent cet objectif de neutralité carbone :

Au niveau européen : le paquet “Ajustement à l’objectif 55”

Dans le cadre du Pacte vert pour l’Europe, lancé fin 2019, l’Union européenne a fixé des objectifs ambitieux de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre. Ils visent :

  • à l’horizon 2030, une baisse de 55% par rapport à 1990,
  • en 2050, la neutralité carbone, conformément à l’accord de Paris.


La loi européenne sur le climat du 30 juin 2021 a fait de l’objectif de réduction des émissions de 55% à l’horizon 2030 une obligation légale.

Le paquet “Ajustement à l’objectif 55” est un ensemble de propositions visant à :
  réviser et à actualiser la légalisation de l’UE
  mettre en place de nouvelles initiatives pour veiller à ce que les politiques de l’Union soient conformes aux objectifs climatiques.

mode de vie bas carbone
⫸  Au niveau national : la lutte contre le changement climatique est priorité nationale
La lutte contre l’intensification de l’effet de serre et la prévention des risques liés au réchauffement climatique sont reconnues priorités nationales.
⫸  Pour les entreprises, l’Etat et collectivités : obligation de réaliser un bilan carbone

Aux termes de l’article L. 229-25 du code de l’environnement, les entités suivantes doivent établir un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre :

  => les personnes morales de droit privé employant plus de cinq cents personnes ;
  => dans les régions et départements d’outre-mer, les personnes morales de droit privé employant plus de deux cent cinquante personnes ;
  => l’Etat, les régions, les départements, les métropoles, les communautés urbaines. Mais aussi les communautés d’agglomération et les communes ou communautés de communes de plus de 50 000 habitants, ainsi que les autres personnes morales de droit public employant plus de deux cent cinquante personnes.

⫸  Pour les entreprises, l’Etat et collectivités : obligation de réaliser un plan de transition de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour les entreprises et les collectivités

Un plan de transition pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre doit être réalisé par les mêmes entreprises et les collectivités territoriales qui doivent réaliser un bilan carbone (article L. 229-25 du code de l’environnement).

Ce plan de transition présente les :

  • objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre
  • moyens mis en oeuvre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre
  • actions envisagées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre
  • et le cas échéant, les actions mises en œuvre lors du précédent bilan
⫸  Pour les collectivités : obligation d’adopter un Plan Climat-Air-Énergie-Territorial (PCAET)

A l’échelle d’un territoire, le plan climat-air-énergie territorial définit :

  => les objectifs stratégiques et opérationnels de la collectivité publique. Et ce, afin d’atténuer le changement climatique, de le combattre efficacement et de s’y adapter, en cohérence avec les engagements internationaux de la France

  => le programme d’actions à réaliser afin de notamment :

  • améliorer l’efficacité énergétique,
  • développer de manière coordonnée des réseaux de distribution d’électricité, de gaz et de chaleur, 
  • augmenter la production d’énergie renouvelable,
  • valoriser le potentiel en énergie de récupération, y compris le potentiel de récupération de chaleur à partir des centres de données,
  • développer le stockage et optimiser la distribution d’énergie,
  • développer les territoires à énergie positive,
  • réduire l’empreinte environnementale du numérique,
  • favoriser la biodiversité pour adapter le territoire au changement climatique,
  • limiter les émissions de gaz à effet de serre
  • et anticiper les impacts du changement climatique.
⫸   Pour les entreprises : obligation de mettre en oeuvre une déclaration de performance extra-financière

Issue de la directive européenne 2014/95/UE du 22 octobre 2014 relative à la publication d’informations non financières, la déclaration de performance extra-financière (DPEF) est une nouvelle obligation de reporting.

La DPEF exige une transparence renforcée, notamment sur les risques climatiques.

Désormais, le rapport de gestion des entreprises doit contenir en particulier :

  • des indications sur les postes significatifs d’émissions de gaz à effet de serre générés du fait de l’activité de la société, notamment par l’usage des biens et services qu’elle produit ;
  • la présentation des mesures que prend l’entreprise pour l’adaptation aux conséquences du changement climatique.
⫸   Pour le secteur tertiaire : obligation de réduire de 40% en 2030 la consommation d’énergie finale des bâtiments à usage tertiaire par rapport à 2010

La loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018 (dite loi ELAN) fixe des objectifs ambitieux de réduction de la consommation d’énergie finale pour les bâtiments à usage tertiaire.

L’article L. 174-1 du code de la construction et de l’habitation définit des objectifs de réduction de la consommation d’énergie finale par rapport à 2010. Ce sont sont de -40% en 2030, -50% en 2040 et -60% en 2050. Vous pouvez consulter notre article à ce sujet.

⫸   Pour toute entité : interdiction d’affirmer dans une publicité qu’un produit/service est “neutre en carbone”

Il est interdit d’affirmer dans une publicité qu’un produit ou un service est neutre en carbone ou d’employer toute formulation de signification ou de portée équivalente. Ou bien, sauf à remplir des conditions très complexes (article L. 229-68 du code de l’environnement).

Le non-respect est sanctionné par une amende de 20 000 € pour une personne physique et de 100 000 € pour une personne morale. Ces montants pouvant être portés jusqu’à la totalité du montant des dépenses consacrées à l’opération illégale (article L. 229-69 du code de l’environnement).

Vous souhaitez en savoir plus ? Vous pouvez contacter un avocat en droit de l’environnement !

pic3 bas carbone

3 – Comment inventer des modes de vie bas carbone ?

Et si… nous imaginions un quotidien « bas carbone » et désirable?

Nos imaginaires et représentations sont, le plus souvent, très habitués à une société du “tout pétrole”. Ainsi transformer nos imaginaires est un défi très stimulant !

Pour ce faire, connaissez-vous Rob Hopkins ? Cet enseignant en permaculture est le fondateur du mouvement des Transition Towns (Villes en transition).

Ici, il s’agit d’inciter les citoyens d’un territoire à prendre conscience des profondes conséquences que vont avoir sur nos vies la convergence du pic pétrolier et du dérèglement climatique. Et également, de la nécessité de s’y préparer concrètement et de mettre en place des solutions fondées sur une vision positive de l’avenir !

Selon Rob Hopkins, le levier le plus puissant est l’imagination. C’est-à-dire notre capacité à nous projeter dans d’autres possibles. Il s’agit alors d’un préalable crucial pour mettre en œuvre une transition écologique vers des modes de vie bas carbone.

C’est en effet une transition culturelle majeure qui s’engage et vient bousculer nos représentations. Et qui nous invite également à évoluer rapidement pour inventer des modes de vie aussi inspirants et joyeux que sobres en énergie fossile.

La bonne nouvelle, c’est que chacun.e peut contribuer à faire émerger ces « nouveaux imaginaires » autour d’une sobriété choisie, joyeuse et conviviale !

Il faudrait plusieurs livres pour faire le tour du sujet, mais voici déjà quelques pistes centrales en matière d’accompagnement du changement :

 🌿  Commencer par s’inspirer de celles et ceux qui incarnent déjà l’imaginaire « bas carbone » de façon positive. Dans le but, tout d’abord d’intégrer tous ces nouveaux possibles dans sa propre vision du monde, puis d’être en capacité de les partager. Ex : Rob Hopkins et les nombreux retours d’expériences du réseau des Villes en transition ; Cyril Dion auteur de livres et réalisateur de films qui donnent à voir beaucoup de réalisations concrètes, …

  🌿  Proposer des temps d’échange dans notre quartier, entreprise, organisation, pour partager la vision des défis et des solutions adaptées à notre contexte local.

  🌿  Définir collectivement une première petite victoire à atteindre, ce qui crée généralement une émulation positive pour la suite.

  🌿  Valoriser et diffuser les solutions “bas carbone” mises en place pour inspirer, essaimer, susciter d’autres passages à l’action. Les artistes et communicants sont de précieux alliés à cette étape pour nous aider à nous projeter avec enthousiasme, grâce à des récits, illustrations, dessins, peintures, infographies, films, spectacles, expositions, etc.

4 – L’écotourisme, un exemple concret et en plein essor de « mode de vie bas carbone »

Le tourisme est un secteur très polluant qui génère 118 millions de tonnes d’équivalents CO2 chaque année, soit l’équivalent des émissions annuelles de 11 millions de Français.

Les trois quarts de ces émissions sont liées au transport, et 41 % sont exclusivement générées par l’avion (source : Ademe).

Ainsi pour répondre à ces enjeux, une approche de « tourisme responsable » prend de l’ampleur : une tendance forte qui progresse de +20% par an.

En pratique, il s’agit de privilégier les hébergements, séjours, activités, transports… pensés pour être sobres, plus respectueux des milieux naturels et/ou bénéfiques pour la population locale.

L’invitation au voyage est alors plus orientée vers le « temps retrouvé ». Ce luxe de prendre le temps d’explorer, de s’émerveiller d’un paysage naturel, de découvrir l’artisanat local, de savourer le calme… Plutôt que de courir d’un monument à l’autre au milieu d’une foule de touristes !

A noter qu’il existe déjà depuis longtemps des offres proches de la nature en zone rurale ou de montagne (ex : Gîtes de France, guides naturalistes, séjours de randonnée, …).

Mais ce qui change avec l’essor de l’écotourisme, c’est :
  • Une prise en compte de plus en plus globale des enjeux sociaux et environnementaux dans les services proposés
  • Une communication plus développée, pour donner de la visibilité aux offres « bas carbone », équitables, locales, etc.
  • De nouvelles offres davantage « clé en main » pour donner envie à de nouveaux publics d’essayer un voyage plus écologique et éthique, sans passer des jours à l’organiser.

5 – Par où commencer pour réduire son empreinte carbone ?

Voici quelques pistes pour agir concrètement :

  🌿  Calculez votre empreinte carbone pour prendre conscience de l’impact écologique de votre mode de vie actuel : cela aide à identifier les priorités d’amélioration !

  🌿  Appliquer les gestes de « premiers secours climatiques » recommandés par Vert (le média)

  • Cesser de prendre l’avion
  • Limiter au maximum sa consommation de viande
  • Préférer le vélo ou les transports en commun à la voiture
  • Emprunter, louer, acheter des objets d’occasion ou reconditionnés plutôt que neufs
  • S’engager dans un collectif pour avoir plus d’impact, voter

  🌿  Consulter l’arbre aux actions de Racines de résilience, qui recense 150 actions.

  🌿  Pour les plus joueurs d’entre nous, il est aussi possible de se lancer dans :

Quelques exemples en France pour vous donner un aperçu :

✔️ Greengo.voyage : se présente comme « l’alternative responsable à Booking et Airbnb », puisque sa mission est de nous donner envie de voyager « moins loin et mieux » avec l’accès à des hébergements triés sur le volet, qui font à la fois rêver et baisser notre impact carbone !

✔️ Ethik and Trips : comment repérer les offres vraiment responsables et se tenir à distance du greenwashing ? En visitant ce guide qui recensent tous les séjours, hébergements, agences… engagés. De plus, une mise en relation directe est proposée.

✔️ Stations Vertes : recense les destinations nature en France pour faciliter nos week-end et vacances au vert.

✔️ Slow Break : la pause ressourçante, gastronomique et écologique clé en main, pour faire de belles découvertes en France, sans soucis logistiques ni trajets énergivores.

✔️ Comment accéder sans voiture à des randonnées et balades nature de rêve ? Avec Helloways, c’est possible. De même en explorant le site Escapade nature sans voiture.

Ainsi face aux impacts colossaux liés au tourisme, faire évoluer l’offre et la demande vers des choix plus respectueux de la nature et de l’humain est un enjeu central de communication.

Pour cela, l’une des clés est l’évolution de nos imaginaires vers des voyages moins énergivores et tout aussi ressourçants / dépaysants / inspirants / récréatifs… Un choix à faire selon les besoins que chacun.e ressent concernant l’usage de son temps libre.

Un défi que les créateurs de contenus et de visuels spécialisés en écotourisme relèvent avec enthousiasme, parmi lesquels nous pouvons citer :
  • Ecotourisme Magazine, porte-parole du tourisme responsable en France et riche de centaines d’articles et actualités pour voyager autrement.

  • Les Globe Blogueurs, créateurs de contenus inspirés de leurs voyages, publient régulièrement des reportages (récits, photos, vidéos et podcast Les coulisses du voyage) qui valorisent le tourisme vert, local, responsable.

  • Nati Nature, illustratrice et communicante engagée, qui aide les acteurs de l’écotourisme et de la préservation de la nature à faire rayonner leur communication. Son univers visuel lumineux et coloré nous invite à vivre avec enthousiasme la sobriété heureuse « bas carbone », en toute simplicité.


Construisons ensemble de nouveaux imaginaires pour une société plus durable !

Que retenir ?

La catastrophe écologique en cours est le plus grand défi de l’histoire de l’humanité (ONU) et “la menace systémique la plus importante pour l’économie mondiale” (Forum de Davos).

La triple crise environnementale (perte de biodiversité, dérèglement climatique et pollution) constitue une menace existentielle directe.

Réinventer nos modes de vie, pour qu’ils deviennent bas-carbone, durables et désirables est essentiel !

Cette transition “bas-carbone” se traduit juridiquement par des obligations pour les entreprises, l’Etat et les collectivités territoriales.

Mais au-delà de ces obligations juridiques, il s’agit d’une transformation culturelle.

Qu’il s’agisse du tourisme, secteur pris en exemple ici, ou de tout autre secteur d’activité, les transformations nécessaires ont besoin de toute notre créativité.

Et pour mettre en œuvre cette transition écologique vers des modes de vie bas carbone, nous avons besoin de nous projeter dans d’autres possibles.

L’inspiration et l’imagination sont ainsi au cœur de l’accompagnement au changement.

C’est pourquoi nous vous invitons à inventer ensemble dès aujourd’hui de nouveaux imaginaires pour une société plus durable !

Si vous souhaitez avancer avec nous pour contribuer efficacement à la transition écologique, n’hésitez pas à nous écrire :
✏️   Contacter Kaizen Avocat
✏️   Contacter Nati Nature – illustration et communication engagée.

Références

 Rapport Planète Vivante 2022, WWF

 Liste rouge des espèces menacées d’extinction, UICN

 Résolution de l’ONU du 2 mars 2022 : Mettre fin à la pollution plastique

► Résolution de l’ONU du 28 juillet 2022 déclarant l’accès à un environnement propre, sain et durable comme un droit humain universel

► Objectif de neutralité carbone en 2050 : article L. 100-4 du code de l’énergie

► L’objectif intermédiaire de réduction, dans l’Union, des émissions nettes de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 1990 : loi européenne sur le climat du 30 juin 2021

► La lutte contre l’intensification de l’effet de serre et la prévention des risques liés au réchauffement climatique sont reconnues priorités nationales : article L. 229-1 du code de l’environnement

► Stratégie Nationale Bas Carbone : article L. 222-1 B du code de l’environnement

► L’obligation de réaliser un bilan des émissions de gaz à effet de serre et un plan de transition pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre : article L. 229-25 du code de l’environnement

► Obligation d’adopter un Plan Climat-Air-Énergie-Territorial : article L. 229-26 du code de l’environnement

► Obligation de mettre en oeuvre une déclaration de performance extra-financière : directive européenne 2014/95/UE du 22 octobre 2014 relative à la publication d’informations non financières

► En 2030, obligation de réduire de 40% la consommation d’énergie finale des bâtiments à usage tertiaire par rapport à 2010 : Article L. 174-1 du code de la construction et de l’habitation

► Interdiction d’affirmer dans une publicité qu’un produit/service est “neutre en carbone” : articles L. 229-68 et L. 229-69 du code de l’environnement

► « Et si…? Libérer notre imagination pour créer le futur que nous voulons », Rob Hopkins, livre traduit de l’anglais et publié chez Actes Sud, 2020.

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